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22/02/04 |
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Akira Toryama est
né au Japon en avril 1955. En 1977,
il se consacrait à la bande déssinée.
Sa première BD, "Wonder Island",
parût dans la revue "Jump"
en 1978. Plus tard, il fera ses début
comme mangaka chez Shueisha, un des
plus grands éditeurs du Japon. Tous
les mangas de Toriyama ont un point
commun : ils se passent tous dans le
même monde. Ainsi, les différents personnages
se rencontrent : Sangoku rencontre Arale.
Toriyama a même créé son propre studio
: le Bird Studio. Sa meilleure création
reste Ikimarusama and Shinsukésama,
un film cinéma de 50 minutes où se mêlent
l'humour de DB et les combats de DBZ. Les débuts de la saga Dragon Ball Les premières pages de Dragon Ball ont été publiées en 1984 dans le dans la revue "Jump" alors que le premier tome de Dragon Ball n'a été publié qu'en septembre 1985.
1978 : Première bande dessinée : Wonder Island, dans la revue Shonen Weekly Jump 1979 : Troisième oeuvre : Tomato Girl Detective 1980 : Premier gros succès comme mangaka : Docteur Slump and Aralès Chan 1980 : Il tente un nouveau défi en sortant "Pola et Roid". 1982 : Sortie de Escape 1982 : Sortie de Mad Matic 1982 : Sortie de Pink, sa première histoire d'amour 1983 : Création de Chobit 1 et de Chobit 2 1983 : Sortie de Dragon Boy, dont Toriyama s' inspirera pour créer Dragonball 1983 : Sortie de Maru Saku-Gekiyo 1983 : Création de The adventure of Tongpoo 1984 : Dragon Ball publié dans Jump 1986 : Toriyama fait des dessins pour le célèbre jeu vidéo Dragon Quest sur Super Famicom 1986 : Création de Monsieur Ho 1987 : Création de Dragon Quest 2 1987 : Sortie de Lady red, la seule oeuvre érotique de Toriyama 1987 : Adaptation de Kennosuké Sama en dessin animé et de Pink 1988 : Sortie de Sonchoch 1988 : Création de Dragon Quest 3 1988 : Sortie de Maru Saku-Gekiyo 2 1988 : Sortie de Mamejiro 1988 : Emission télé "Apple Pop" 1989 : Sortie de Clar Skier Karamaru 1989 : Début de la série TV Dragonball Z 1989 : Il participe à la création de l'adaptation télé du jeu vidéo Dragon Quest 1990 : Sortie d'un recueil des séries de Toriyama en couleur : Toriyama the Word 1990 : Sortie de Dragon Quest 4 1991 : Sortie de Dragon Quest, la revanche de Dai 1992 : Sortie de Dragon Quest 5 1992 : Sortie de Trunk Story, où il raconte la vie de Trunks dans les futurs 1992 : Création de "Dub et Peter" 1993 : Création d'un Docteur Slump en couleur / création du jeu-vidéo Go go Ackman 1994 : Sortie de Dragon Quest 6 et d'un nouveau jeu vidéo, Chrono Trigger
Avez vous changé
votre dessin entre les parutions de
Docteur Slimp et de Dragon Ball, et
si oui, pourquoi ? On dit que dans votre
atelier vous n'avez aucune documentation...
Alors justement, de quoi vous êtes-vous
inspiré pour dessiner ces premières
scènes de combats ? Vous trouvez encore le temps d'aller au cinéma ? Plus depuis que j'ai des enfants. Par contre, j'essaie d'enregistrer la majorité des films qui passent à la télé, tous genres confondus. Je peux ainsi les visionner en travaillant. Dans ces conditions, il vaut mieux éviter les films sous-titrés... (rires). Je juge aux sons les scènes qui me paraissent dignes d'intérêt. Quand un film m'intéresse vraiment, je le regarde en entier, mais pour les autres je laisse la bande défiler. Pour le scénario de Dragon Ball, vous êtes-vous inspiré de certains de vos films cultes ? Non, pas spécialement. C'est plutôt le côté visuel des films qui m'intéresse. Par exemple pour une scène d'explosion, il n'y a pas qu'un simple boum, mais un flash lumineux juste avant... C'est le genre de détail qui sert à enrichir mon univers graphique. Le style de narration employé dans Dragon Ball est tout de même très cinématographique... Il est vrai que je suis un fanatique des films de Jacky Chan, et du rythme qui y est imposé. Pour les scènes de combats, il est difficile de trouver une meilleure référence. Pour le reste, je ne me documente que lorsque je dois dessiner des voitures ou des avions. Dans ce cas précis, l'étude des maquettes en volume m'est précieuse. Tous les lecteurs sont impréssionnés par votre faculté à déformer des modèles de voitures existants pour donner naissance à des véhicules hors du commun... Lorsque j'essaie de reproduite précisément un véhicule existant, cela me prend énormément de temps. Il faut avoir le sens du détail. Par contre, si je décide de déformer et de modifier la réalité, tout devient plus simple. En clair, je choisis toujours la solution de facilité pour me débarrasser au plus vite de mon boulot ! ... (rires)... Plus sérieusement, comme mon manga est traité de façon humoristique et que les personnages principaux sont eux-mêmes caricaturaux, il doit en être de même pour ce qui les entoure. Dans Dragon Ball, en plus des véhicules déformés, on remarque bon nombre de machines tout droit sorties de votre imagination... C'est lorsque j'invente, que j'inove, que je prends le plus de plaisir (rire) ! Même mes créations les plus folles, j'essaie de les crédibiliser en ne laissant rien au hasard. Je les conçois comme si elles étaient destinées à fonctionner dans la réalité. Revenons plus spécifiquement à votre dessin, et en particulier à vos mises en couleurs. Comment ptocédez-vous ? J'utilise une gamme d'encres prêtes à l'emploi nommée "Ruma", c'est une dessinatrice de shojo manga qui me l'a conseillé il y a quelques années. Auparavant, j'utilisaos une encre que je devais étaler sur une assiette pour la diluer avec de l'eau avant de pouvoir l'utiliser. C'était long et fastidieux. Quelle est votre couleur préférée ? Le vert ! Le vert foncé italien, mais aussi le jaune et l'orange. Le jaune et l'orange, ce sont les couleurs du kimono de Sangoku... Exact, mais je ne les ai choisies que parce que ce sont celles que portent les moines chinois, pas par goût personnel. Ce sont des couleurs qui portent bonheur. Comment créez-vous vos personnages ? Pour commencer, je pense
plus à une histoire, à un univers, qu'à
un personnage. Il faut d'abord créer
l'ambiance, ensuite les personnages
s'imposent d'eux-mêmes. La couleur des vêtements de vos personnages, vous l'étudiez longuement à l'avance ? Bof... Je fais plutôt ça au feeling, et comme je ne regarde presque jamais mes anciens dessins, il arrive que les couleurs varient sensiblement d'une planche à l'autre ... (rires) ... Dans cet ouvrage, vos dessins sont classés chronologiquement, ce qui permet de bien observer l'évolution de votre style au fil des années... Je crois que cette évolution s'est faite d'une manière naturelle, sans que je m'en rende compte. Mais chaque fois que je revois un de mes livres déjà parus, je me dis que mon dessin comme mes couleurs sont médiocres. Vraiment ?! Si j'avais plus de temps, je n'hésiterais pas à tout refaire (rires)... Vos couleurs aussi ont évolué... En 1989, en tant que metteur en scène j'ai réalisé un dessin animé intitulé Kosuke et Rikimaru, et cela m'a servi à puiser dans les techniques d'animation pour les mises en couleurs et l'utilisation des ombres et de la lumière. Ce fut un véritable tournant dans ma carrière... Quand vous réalisez une illustration, faites-vous le dessin au noir et la mise en couleurs d'une seule traite ? Généralement oui. Quand je commence une illustration, je me concentre au maximum, je n'entends plus rien autour de moi. Je ne peux rien faire d'autre tant qu'elle n'est pas aboutie. Pour terminer, quelles sont vos illustrations préférées de Dragon Ball ? Celle où Sangoku et Sangohan chevauchent une espèce d'autruche Harley Davidson. (voir ci-dessous) Une seule, c'est tout ?! Sur le plan de la composition
et des couleurs, je crois me souvenir
que c'est effectivement la seule...
Interview du 21 avril 1995, Hôtel Uenoyama
Le monde animé de Toriyama
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